#boulevard de la libération
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philoursmars · 16 days ago
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Marseille. Après ma visite de Saint-Barnabé, je décide de revenir au centre-ville à pied. : quasiment tout droit pendant une petite heure.
Ici, à rebrousse-poil du sens de la marche, voici le Boulevard de la Libération avec de belles façades Art Déco (3 premières photos), les Cinq-Avenues avec un Minion gonflable et enfin la Blancarde.
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plaques-memoire · 24 days ago
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Plaque en hommage à : Robert Bottine
Type : Lieu de décès
Adresse : 22 boulevard Saint-Michel, 75006 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Ici a été mortellement blessé pour la libération de Paris Bottine Robert brigadier des Gardiens de la paix du VIe arrt. le 19 août 1944
Quelques précisions : Robert Bottine (1903-1944) est un policier français. Gardien de la paix avec le grade de brigadier sous l'Occupation, il est arrêté sur des soupçons d'activité de propagande anti-allemande, mais finalement libéré après avoir été violemment interrogé. Il prend part aux combats de la libération de Paris en août 1944, affrontant les Allemands au niveau de la station de métro de Cluny-La Sorbonne, et est mortellement blessé durant les échauffourées avant de succomber à ses blessures. Il est également mentionné sur une autre plaque commémorative apposée à la façade du commissariat de police situé rue Bonaparte dans le sixième arrondissement de Paris.
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alain-keler · 9 months ago
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Vendredi 3 mai 2024.
 Boulevard Saint-Germain, angle rue Saint Guillaume. Des manifestants propalestiniens sont expulsés par petits groupes de Sciences Po. Il y a des slogans, des chants, des drapeaux palestiniens, et aussi cette jeune femme juive qui tient une feuille de papier qu'elle a dû imprimer avant de venir se joindre au groupe. 
J'ai voulu lui parler un peu après avoir fait cette photo, je l'ai cherchée mais je ne l'ai pas trouvée, elle était sans doute partie.
Je voulais lui dire que je rentrais d'Allemagne, où avec mon fils Léo nous sommes allés sur la route des marches de la mort à la recherche du trajet pris par mon grand-père, assassiné parce que trop faible pour marcher, à deux jours de la libération des rescapés par l'armée américaine. Je voulais lui dire que je comprenais le sens de ses mots, une partie de ma famille ayant été assassinée dans les camps. Je la comprenais. Je lui aurais aussi parlé du pogrom du 7 octobre dont on a oublié très vite qu'il a eu lieu. Des civils, des femmes violées, torturées et mutilées par les membres du Hamas*.
Et aussi ma tristesse devant tous ces morts à gaza, civils aussi.
* https://www.bbc.com/afrique/articles/c983r07z0geo
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bbruitdefondd · 2 years ago
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Sympathie Nerveuse
Rémi Bragard X Alan Schmalz
Exposition du 4.5 au 05.08.2023 mardi – samedi (10-12h - 14-19h) Bruit de Fond, 42 Rue Consolat, 13001 Marseille
Cet appartement est vide depuis plus de 40 ans, la dernière activité enregistrée ici n’est pas domestique, mais bien un lieu de travail avec bureaux et petits ateliers, l’espace était traversant jusqu’au boulevard Libération. On y fabriquait des prothèses.
Aujourd’hui il est ouvert au public pour présenter les travaux de Rémi Bragard et Alan Schmalz, sous le titre de « Sympathie Nerveuse ». En mettant de côté quelques instants les notions scientifiques, c’est bien une sympathie mais qui est ici partagée, définitivement nerveuse. Il est question d’affinités, d’accointance. En étroite association d’idée et d’intérêts. D’analogie de structures, de dispositions, du partage de certaines visions, de certains procédés.
Le système nerveux sympathique est responsable du contrôle d’un grand nombre d’activités automatiques de l’organisme, telles que le rythme cardiaque, la respiration et la pression artérielle. Le sympathique agit pour préparer l’organisme à faire face à un défi de nature physique ou psychologique, accélère ou ralentit le métabolisme et régule la vie organique et végétative en ayant une action sur les viscères par le biais de neurotransmetteurs comme l’adrénaline. Il intervient dans des situations d’alerte où, par exemple, il faut combattre ou fuir (fight-or-flight).
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Il serait peut-être question de diagnostique ou d’auto-diagnostique. Il y aurait peut-être donc un.e spécialiste, (un.e amateur.rice ou un.e autodidacte c’est selon) certainement quelqu’un (une personne ou plus) pour se pencher sur des éléments, des événements dont la nature, les causes (profondes) et les conséquences (immédiates) seraient, resteraient encore troubles. Il y aurait une personne (ou plus) attachée à l’idée de déceler quelques dysfonctionnements, à chercher une façon de les traiter et une méthodologie pour le faire.
Difficile de savoir à l’heure actuelle quelle serait la nature du dit trouble, des dits maux. Si c’est une maladie, une affection de quelque sorte, si d’ailleurs même elles existent vraiment. Il pourrait s’agir d’un dérèglement ou simplement de l’impression d’un dérèglement. Peut-être tout cela ne serait que les effets embrouillés et confus d’une sensation indicible qui se nourrit d’elle-même. Résultat potentiel d’un temps trop grand accordé à se regarder le nombril depuis le derrière de la tête avec des yeux suspicieux-suspects comme des mouches sur un mur trop blanc.
Quoi qu’il en soit, les faits sont apparemment là. Les mots, leur terminologie quelque peu anxiogène pour le commun des hypocondriaques et pour les autres curieux.ses du ciboulot, ont étés posés. Pas vraiment choisis. Plutôt utilisés pour se donner une placebo contenance, un semblant de sérieux. Car le problème se doit d’être important. Certainement pour se faire peur, ou pour s’impressionner. Pour fournir de la matière à analyser et disséquer, pour jouer à ce drôle de jeu des docteur.es et des patient.es. Des cobayes et des savant.es. L’ultime représentation d’un.e marionnettiste cyclothymique.
Pourtant la spécialiste, l’amateur.rice et l’autodidacte ne devraient pas être dupe. Ielles flairent la supercherie, la pirouette du faussaire, la virgule de l’imposteur.rice qui se met à douter de la crédibilité de ses machinations. De la crédulité de ses victimes. De sa capacité à tout emporter avec lui.elle dans ses délires. Inquiet.e d’être démasqué.e, inquiet.e d’avoir quelque chose à perdre ou pire encore quelque chose à trouver.
Les effets bénéfico-ludiques, thérapeutiques et cathartiques de la peinture et du bricolage auront été néanmoins tenté pour stimuler les sujets dans leurs étranges états. Difficile de mesurer ici ou et comment cela aurait pu avoir une quelconque vertu. Peu importe peut-être car le processus est enclenché. Faire marche arrière serait assurément salutaire mais la petite bête qui loge au creux de l’estomac porte désormais un nom, ridicule et cruel certes mais néanmoins identifiable. Elle a une forme, une manière d’être, de fonctionner, un quotidien et des habitudes. Désormais elle existe et le nier serait une folie dangereuse tant elle est devenue maître dans ses capacités à se faire entendre et à se faire respecter.
Ne soyons néanmoins pas trop inquiet.es, pas trop pessimistes. Car la petite bête a certainement elle aussi des maux qui la rongent. Alors plutôt que de se chamailler dans les méandres de nos tapageuses incompréhensions mutuelles, laissons nos petites bêtes respectives se nourrir les unes des autres. Jusqu’à s’entre-dévorer pour le plaisir de se voir disparaître ensemble. Jusque là où ça mène. Peut-être.
Alan Schmalz
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Portrait of anxiety (from medicine man to a man of medicine)
Rémi Bragard, 2023
Le voyage paradoxal de statuettes mésoaméricaines, absurde confusion des époques. Ces répliques de céramiques datant de -500 à -800 BC étaient offertes aux docteurs prescrivant les antidépresseurs Etrafon. La compagnie pharmaceutique félicite et fidélise son client avec ces cadeaux. Le client décore son cabinet et par la même tente de crédibiliser son action et d’impressionner ces propres « clients » en constituant un cabinet de curiosités à peu de frais.
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Flamboyants Obstacles
Rémi Bragard, 2022
Découverte à la lueur d’une lampe poche au sous-sol d’un bunker d’un mur recouvert d’images de fleurs, en réalité des paquets de graines collés avec soins.Autre jour, je trouve dans la rue plusieurs centaines de fiches, une collection entière décrivant les fleurs et plus largement le monde végétal. Période de confinement, découpe en plusieurs sessions de ces fiches avec ma fille. Sa technique de découpe plus décontractée que la mienne laisse de la matière sur les contours et permet de deviner ces fleurs disparues, la contre-forme devient plus intéressante et je me mets à découper moi aussi de cette manière. A l’atelier les contres-formes sont réunies, collées et forment désormais une sorte de tissu végétal, ces fiches carrées sensées décrire la flore deviennent un bouillon psychédélique, les angles trop droits de ces fichiers se diluent dans une matière organique.
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Apparence, Pouls, Grimace, Activité, Respiration
Rémi Bragard, 2023
La pulsation compte les secondes, à chaque heure et demi-heure, ce gyrophare d’ambulance se déclenche et diffuse une rotation bleue. Sur le même fonctionnement qu’une horloge Coucou, chaque demi-heure offre trois déclenchements, chaque heure le nombre de déclenchements correspondants à l’heure exacte.
Le score d’Apgar est un examen proposé par Virginia Apgar en 1953 pour évaluer les grandes fonctions vitales du nouveau-né dès sa première minute de vie et en apprécier l'évolution 3, 5 ou 10 minutes plus tard, ce test est encore utilisé aujourd’hui. Il a pour but d’évaluer l’état des fonctions vitales du bébé et son adaptation à la vie extra-utérine. Cinq éléments sont notés à la naissance : la fréquence cardiaque, les mouvements respiratoires, la coloration de la peau (bleue en cas d'appauvrissement en oxygène du sang, ou trop pâle), le tonus musculaire, les réactions à la stimulation.
Chaque élément est noté de 0 à 2, le total pouvant atteindre 10. Cette « horloge » est par définition une vanité contemporaine, par sa pulsation elle tente de nous rappeler que chaque jour en vie est une victoire.
(gyrophare d’ambulance modifié, inclusion résine, 110x30x12cm)
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oelnet · 2 years ago
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Le directeur général français de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, intègre l’équipe de direction de... - Le Blog de Jean-Marc Morandini
Le directeur général français de la Santé, le Pr Jérôme Salomon, intègre l’équipe de direction de…  Le Blog de Jean-Marc Morandini Le professeur Jérôme Salomon intègre l’équipe de direction de l’OMS  Boulevard Voltaire Après une gestion du Covid mitigée, Jérôme Salomon quitte la Direction générale de la santé et rejoint l’OMS  Libération Le Pr Salomon quitte (enfin) la DGS  JIM.fr Récompensé  Le…
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pompadourpink · 2 years ago
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Most common street names
Rue de l'église - Church street
Place de l'église - Church square
Grande Rue - Main street
Rue du Moulin - Windmill street
Place de la mairie - Cityhall square
Rue du château - Castle street
Rue des écoles - School street
Rue de la gare - Train station street
Rue de la mairie - Cityhall street
Rue principale - Main street
Rue du stade - Stadium street
Rue de la fontaine - Fountain street
Charles de Gaulle (freed the country from London during WWII)
Rue des jardins - Garden street
Louis Pasteur (inventor of the rabies vaccine)
Victor Hugo (Les Mis)
Jean Jaurès (socialist leader)
Jean Moulin (founder of the national council of resistance)
Léon Gambetta (founder of the third republic)
Général Leclerc (freed Paris with the 2nd Armoured Division)
Jules Ferry (made education "free, secular and compulsory")
Maréchal Foch (WWI war hero)
George Clémenceau (prime minister, publisher of J'accuse)
Notre-Dame
(List of the first 200 names given to streets)
Also:
Boulevard de Strasbourg (main city of Alsace, in the East)
Avenue de l'Europe
Avenue de la libération
Boulevard Victor Hugo
Avenue George Pompidou (prime minister, president)
Boulevard Gambetta
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Fanmail - masterlist (2016-) - archives - hire me - reviews (2020-) - Drive
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focusmonumentum · 3 years ago
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Le Ministère de la Guerre
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L'îlot urbain Saint-Germain, sis entre l'Assemblée nationale et la rue de Solférino, abrite le siège de l'ancien ministère de la guerre, tour à tour nommé (puis renommé) ministère de la défense et des armées.
D'abord installés dans l'ancien couvent des Filles de Saint-Joseph (fondé en 1640 et "confisqué" à la Révolution), les services du ministère s'agrandissent, avec ce bâtiment édifié à son emplacement entre 1867 et 1877, longeant le nouvellement percé boulevard Saint-Germain, dans le cadre des travaux du baron Haussmann. Formant un angle obtu entre le boulevard et la rue de Solférino, surplombant la bouche de métro éponyme de la ligne 12 ainsi que la place Jacques Bainville, une tour-horloge monumentale est édifiée aux cadrans, chiffres et aiguilles dorées, donnant de deux côtés, fixant "l'heure militaire", réglant depuis lors l'heure officielle des décisions parlementaires de l'assemblée toute proche. 
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C'est en ces bâtiments qu'est appelé le capitaine Alfred Dreyfus, en janvier 1893, en tant que stagiaire, d'où débutera toute "l'Affaire"...
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Dans la nuit du 11 au 12 mars 1918, l'un des nombreux bombardements allemands de la capitale, opérés depuis des Zeppelins, frappe le ministère de la guerre, dont des traces sont toujours visibles sur la façade donnant sur le boulevard Saint-Germain, auxquelles s'ajouteront les stigmates des combats de la Libération de Paris, les 24 & 25 août 1944.
Depuis 2015 et l'inauguration de l'Hexagone Balard, au sud-ouest de Paris, réunissant les différents services des ministères des armées, l'îlot Saint-Germain est quasiment délaissé, dans l'attente de travaux transformant les locaux en logements sociaux. Y demeurent malgré tout les effectifs de l'Opération Sentinelle, renforcés depuis les attentats de Paris en 2015, hébergés dans de meilleures conditions qu'auparavant. En attendant leur déplacement ou éventuelle démobilisation...
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L'Hôtel de Brienne, construit par l'architecte François Debias-Aubry en 1726, abrite toujours les bureaux de l'actuelle ministre des armées, Florence Parly. Elle occupe le siège de nombreux ministres de renom (des armées, de la guerre ou de la défense) l'y ayant précédé depuis 1817, comme Georges Clémenceau, y organisant les opérations ayant mené à la victoire française de la Grande Guerre, ou le général de Gaulle, secrétaire d'État à la guerre en juin 1940, retrouvant le même bureau en août 1944, en tant que chef du gouvernement provisoire, jusqu'en janvier 1946 et son changement de fonction. Son bureau est resté dans le même état depuis son départ, comme une "period-room", figée dans le temps, d'un temps ou le terme de "ministère de la guerre" prenait tout son sens... 
Crédits: ALM’s
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if-you-fan-a-fire · 3 years ago
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L’espoir de l’amendement n’en finit pas de s’éteindre
Le discours de la réforme
Dans les années suivant Mai 68, le discours sur la prison semble n’être qu’une réactualisation de l’espoir de la réforme de 1945, dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle n’a été que très partiellement appliquée après guerre, puis qu’elle a été abandonnée au profit d’une gestion sécuritaire de la détention, dans le contexte de la guerre d’Algérie . Cette impression a été renforcée par la manière dont, en 1975, Foucault a décrit l’éternel recommencement de l’espoir de réforme pénitentiaire.
Une raison en est que, comme cela a été dit de nombreuses fois depuis, Mai 68 est passé à côté des prisons, et, plus généralement, n’a pas posé politiquement la question du fonctionnement du système pénal, hors celle de la répression des acteurs du mouvement. Si la jonction des luttes étudiantes avec les ouvriers a concentré l’attention des contestataires, le monde carcéral est demeuré hors champ. « Force est en effet de constater que les “mobilisations multisectorielles” qui se cristallisent en 1968 autour d’une remise en cause n’ont pas franchi les murs des prisons », expliquent Philippe Artières, Laurent Quéro et Michelle Zancarini-Fournel en introduction à la publication des archives du Groupe d’information sur les prisons. 
Le 10 mai, journée qui précède la nuit des barricades, une manifestation part de Denfert-Rochereau et prend le boulevard Arago. Elle passe « devant la Santé, la maison de la Radio, le palais de justice, symboles de l’État gendarme et censeur ». Devant la Santé, elle salue les prisonniers d’un « Libérez nos camarades! » Mais, comme le dit Laurent Quéro, « les mouchoirs agités depuis les fenêtres des cellules de la prison de la Santé le 10 mai 1968 n’arrêteront les manifestants que le temps de chanter L’Internationale ». Il y a un monde entre la revendication de libération de militants incarcérés pour faits politiques et la prise en considération politique de la question pénale ordinaire, celle des délinquants de droit commun.
Une conséquence de cette ignorance est que les pouvoirs publics ne semblent pas considérer que la façon de poser la question carcérale doive être transformée, au lendemain de mai. En septembre 1968, lorsque s’ouvre le 9e congrès de criminologie à la faculté de Montpellier, portant sur « le fonctionnement de la justice pénale », les participants se réjouissent de la possibilité de tenir ce congrès si peu de temps après la contestation étudiante. Ils ne font aucune mention d’une relation entre le système pénal et carcéral et les événements de mai, et continuent à réfléchir sur les avancées et les limites de la réforme pénitentiaire initiée en France en 1945. La filiation avec l’inspiration de la réforme Amor est particulièrement visible dans la contribution du rapporteur du congrès chargé du « traitement en milieu fermé », c’est-à-dire, dans le langage de la réforme pénitentiaire de 1945, des prisons. M. Dutheillet-Lamonthezie, juge de l’application des peines à Caen, introduit son propos par un panorama historique qui fait de la Libération le moment de rupture décisive:
Depuis longtemps s’était fait sentir le besoin d’une réforme d’un système pénitentiaire désuet, dont les principes et les modalités d’application remontaient à l’Ancien Régime. De nombreux cris d’alarme s’étaient élevés contre les “prisons pourrissoirs”, les conditions de vie inhumaines des détenus, et les effets désastreux d’une politique à courte vue qui amenait les détenus, après une incarcération stérile et avilissante, à sortir plus pervertis, plus aigris, et en définitive plus dangereux qu’ils n’étaient entrés. La valeur intimidante et éliminatoire de la peine, seule prise en considération, était un critère insuffisant. C’est pourquoi, dès la Libération, au printemps de 1945, une commission se réunissait pour jeter les bases et arrêter les grandes lignes d’une réforme pénitentiaire.
Tout son propos est de mesurer l’adéquation de la réalité carcérale à ce programme de réforme, qui, même s’il est loin d’être réalisé, demeure l’aune à laquelle se jauge la situation des prisons. Comme l’expliquait deux hauts magistrats, Robert Schmelk et Georges Picca, respectivement avocat général à la Cour de cassation, ancien directeur de l’administration pénitentiaire, et magistrat au ministère de la Justice, directeur du Centre national d’étude et de recherches pénitentiaires, juste avant 1968: « Ayant l’une des législations pénitentiaires les plus modernes, les plus humaines et les plus novatrices au monde, la France s’applique désormais à la mettre en pratique et cette application représente un très grand effort. »
Un espoir carcéral contrarié
Cependant, l’image d’un monde carcéral qui n’aurait fait que reprendre le fil de sa réforme programmée depuis trente ans avant les moments de révolte doit être nuancée pour deux raisons. La première est celle mise en évidence par Claude Faugeron et Jean-Michel Le Boulaire: sous l’idée de l’« esprit de la réforme » qui survit à 1945, cohabitent en réalité deux modèles. Le premier, le plus représenté, est celui de la réforme pénitentiaire. Le second est issu du bricolage pragmatique des réformes faites pour tenir compte des échecs du premier modèle. Le premier modèle est centré sur la prison et sur sa capacité à éduquer. Le second modèle est celui de la « bifurcation milieu fermé-milieu ouvert ». Il tient compte des difficultés rencontrées, pour cause de manque de budget, pour faire fonctionner des établissements réformés, des problèmes rencontrés pour organiser les prisons selon les principes de la réforme, et donc du désenchantement causé par les résultats de la réforme. Ces déceptions, dès les années 1950 ont « atteint le principe même du traitement en milieu fermé et conduit les responsables de l’administration à s’interroger sur “les effets de désocialisation inhérents à tout régime privatif de liberté” ».
Comme l’explique en 1954, Charles Germain, directeur de l’administration pénitentiaire de 1948 à 1954:
Quelles que soient les précautions prises, [la prison] dépassera toujours son but en produisant un certain nombre de conséquences secondaires que l’on peut déplorer mais que les remèdes les plus divers semblent impuissants à éliminer. Le fait demeure : en retirant un individu de la société libre, on l’éloigne des habitudes de cette société à laquelle il devient d’autant plus ��tranger que cet éloignement se prolonge. On en arrive ainsi à la question de savoir si, devant l’impossibilité d’extirper de la mesure privative de liberté ces conséquences que l’on voudrait cependant éviter, il ne conviendrait pas de renoncer, dans certains cas, au principe même de l’emprisonnement dont on peut dire au surplus qu’il ne constitue ni l’arme unique, ni même toujours une arme efficace dans la lutte contre la délinquance et la récidive.
Ce scepticisme conduit, dès avant les années 1960, à un « abandon plus rapide que ce que l’on croit en général du modèle du traitement19 », et à la recherche de substitut l’incarcération comme le sursis avec mise à l’épreuve, crée en 1958, en prolongement du sursis de la fin du XIXe siècle. La permanence du discours du traitement pénitentiaire ne doit pas masquer, dès avant 68, la recherche de solutions non carcérales, par le biais de la probation. En d’autres termes, de libérer, ou d’éviter d’enfermer, des personnes pour remédier aux inconvénients de l’incarcération.
Un autre ordre de raison doit permettre de nuancer le tableau d’un monde carcéral immobile avant les révoltes des années 1971-1974 : ce n’est pas parce que les prisons n’explosent pas et que les étudiants s’y intéressent peu que le régime carcéral n’est pas contesté. Par exemple, le jeune médecin Charles Dayant, qui a passé un an à la Santé avant d’être renvoyé pour une sympathie trop grande pour les détenus, parle de la révolte qui, en 1967, a agité la prison, et de sa répression violente:
Un détenu m’avait parlé de cela un jour à son retour de Fresnes où on avait soigné ce qui restait d’une oreille déchiquetée par la crosse d’un garde mobile. J’avais entendu aussi les propos d’une assistante sociale dont les yeux s’arrondissaient lorsqu’elle évoquait le bain de sang dans lequel on étouffa la mutinerie. Dans l’affaire, un sous-directeur s’était bien comporté: les détenus avaient pu l’entendre hurler aux quatre coins de la prison à l’adresse de ses matons : “Arrêtez nom de Dieu! Arrêtez le massacre!” Il avait écouté un peu mais, dès qu’il avait le dos tourné on frappait de plus belle devant l’autre sous directeur, impassible celui-là. 
Ce récit de brutalité fait écho à celui, venu d’un autre médecin, ancien résistant, Georges Salan, qui, dans un livre de mémoires paru en 1971, raconte une « semaine sanglante » à la prison de Nîmes :
Sous la direction la responsabilité et le contrôle de l’Inspecteur général, accompagné d’une vingtaine de surveillants marseillais et parisiens, le tout protégé par plusieurs escadrons de gardes mobiles, les 600 détenus de la Centrale de Nîmes ont vécu, du 26 au 31 juillet 1965, une semaine telle que nul prisonnier n’en a connu en France depuis la mort de Hitler.
En retour, des hauts responsables de la justice – les mêmes que ceux qui jugeaient la législation française humaine et novatrice – réfléchissent à des mesures modestes de libéralisation des contraintes les plus sévères. Ainsi, le placement au quartier disciplinaire pouvait atteindre 90 jours en 1970, durée qu’ils jugeaient excessive dans leur ouvrage publié en 1967 . 
Le monde carcéral aborde donc les années 1968, certes surplombé par la reprise rhétorique du discours de l’amendement, mais travaillé par la nécessité de trouver d’autres solutions que la prison, et subissant par accès la violence produite par la sévérité de son régime et la dureté de ses punitions.”
- Jean Bérard, “Libérer des détenus, libéraliser les prisons? Révoltes des prisonniers et réformes pénitentiaires (1968-1975) “, in Michel Margairaz, Danielle Tartakowsky ed. 1968, entre libération et libéralisation. Rennes: Presses Universitaires de Rennes, 2010.
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faouzi23idb · 5 years ago
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jeanremyt · 5 years ago
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Comme un roman
Mercredi 29 avril 2020
Allez, je reviens sur le petit jeu proposé l’autre fois avec les sonnets, mais aujourd’hui, ce sont des romanciers que je me propose de pasticher, en tenant compte, toujours de notre situation de confinés... Je vous laisse chercher les parentés, sachant que je me suis inspiré de quatre auteurs : Zola, Céline, Giono et Duras :
-Les gens sont confinés, la belle affaire. Parce qu’en temps normal, elle n’est pas confinée peut-être, la populace qui s’entasse dans les cages à poule de banlieue, la foule des heureux qui s’enferme dans les appartements des beaux quartiers ? On croit toujours qu’on échappe à la misère en se barricadant, et quand on l’est vraiment, barricadé, on s’aperçoit que la misère, elle est en soi. On pense qu’on va être plus heureux après le déconfinement, qu’on va aller danser, s’amuser dans les bistrots, sortir le rire et la joie des grands jours. Mais on sait bien que c’est pas vrai du tout, que c’est factice, tout ça, emplâtre sur jambe de bois et tout le toutim.Les hommes sont toujours prompts à la déprime, et quand on leur montre un petit bout de fête foraine, les voilà retournés en enfance, bernés par leur propre bêtise. Le jour où chacun ouvrira les yeux sur sa misère particulière, là, oui, on dira qu’on est déconfiné. Mais jusque là, la maladie, on l’a, et pour longtemps.
-Parfois dans le train-train du confinement, on entend une musique qui vient de la chambre d’en haut. C’est d’abord comme des gouttes qui tombent sur les tuiles d’un clapier, quand le gros orage gronde dans la montagne et que le déluge va s’abattre sur la terre assoiffée. Et puis ça grossit, ça bouillonne, le torrent des notes dévale de là-haut, et ça fait des remous, des cascades de sons frais, qui vous inondent comme quand on renverse sur sa tête une grande jatte d’eau glacée après les moissons d’août, sous le soleil qui vous incendie le crâne. Entre ces quatre murs, on deviendrait vite fou, sans cette chose, la guitare de l’épouse qui vous emmène bien loin, au-delà des pierres moussues et des troupeaux de montagnes, dans le grand vent de la liberté.
-Elle regarde par la fenêtre. C’est si loin, le reste du monde. Et si près. Elle se souvient d’avant, quand on vivait, vraiment, quand les autres étaient là, quand la vie était là. Et puis elle détourne les yeux. Elle avance dans le couloir qui lui semble si long et si sombre. Il n’y a plus que ça, le couloir, le salon, la chambre, la cuisine, le couloir, la salle de bain, l’autre chambre, celle des enfants. Elle marche. Elle avance car il le faut bien, il faut faire semblant, mimer la vie d’avant, rire comme s’il ne s’était rien passé. Elle rit, mais c’est un rire sec, et bref. Les enfants jouent dans leur chambre, et le mari téléphone. A qui peut-on téléphoner dans une telle situation ? A quoi bon ? Elle semble se dire que ce n’est plus la peine d’essayer de communiquer avec les autres, que c’est trop tard, qu’ils n’existent plus que comme des idées, comme des souvenirs. Elle marche. Dans la salle de bain, elle lève les yeux vers le miroir et se met à pleurer.
-Lorsque la fin du confinement fut proclamée, on vit sur les boulevards la foule du petit peuple descendre vers le cœur de la ville, guidée par l’espoir, le rêve que plus rien ne serait comme avant. Un grondement sourd s’élevait au-dessus des rues, expression du soulagement de recouvrer la liberté, et menace lancée aux puissants qui n’avaient agi, depuis des mois, que pour asseoir leur pouvoir et favoriser la banque. D’ailleurs, de temps à autre, des rideaux tremblaient aux fenêtres, masquant, invisibles à la masse mouvante qui célébrait sa libération, les fantômes du pouvoir s’agitant déjà, fébriles, et préparant des lendemains où il faudrait rendre des comptes et affronter les accusations sur leurs responsabilités. Les nuages s’écartèrent au-dessus de la grande ville, et le soleil parut, alors un chant s’éleva de la multitude en marche, un chant comme on n’en avait plus entendu depuis les grandes heures où le peuple avait pris en main sa destinée.
Je vous laisse vous amuser au jeu des identifications, en tout cas, sa rédaction m’a fort diverti, c’est déjà ça...
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Poésie du 3 Avril à la librairie: Victor Blanc
Le 3/04 nous devions recevoir le poète Victor Blanc, dans le cadre du Printemps des Poètes et à l’occasion de la sortie de son nouveau recueil de poèmes, Filigrane, Éditions Le Temps des Cerises, 13€
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Vous pouvez découvrir un poème sur le site de l’éditeur Le temps des Cerises, en cliquant ici
Autre poème:
A quoi tu vis à quoi tu joues Tout le monde a son pain tout le monde a sa place
A vrac je vaque dans la rue Mondialement inconnu Moi et mes espèces De Pataugas !
Je n’ai plus sou vaillant ni couard Place Clichy un passant dort debout C’est son lit Automate agissant au son des songes On se bouscule et l’on s’efforce A bricoler un mot d’excuse
Nos yeux respirent des fumées Les autos pètent Et l’on promène partout ses pensées Boulevard de Clichy
Ce soir j’ai du cœur à l’outrage J’ai du mal à surgir Au milieu des embouteillages Où s’écoulent en goulot des galériens De retour du travail
Avec ces mots que le vent trace à l’encre sympathique J’insulte le pauvre et le simplet Le bougre et sa cravate Le riche et son chien Le monde et son cortège immonde De jours insupportables !
L’aube a souvent des siècles de retard
Il faut hurler Hurler Pour terrasser les loups
Mais me voici bonhomme Lourdement sous le ciel de Pigalle Où palourdent les étoiles J’entre libre et joyeux Dans ce bar où les murs ont la peau rouge Le Rock’n’roll Circus
Les musiciens musiquent Des amis s’embrassent La serveuse fait sonner son métallique pourboire Sur l’abat-jour des lampes Et moi dans un grand geste obscur Je parle avec mon cœur Pendant des heures A tous et à chacun
Je discutais avec un vieux rhum à voix d’ambre Qui dégustait lentement mon amie Anna Lorsqu’il me présenta Sa cousine Cachaça
(Poème proposé dans l’article du Journal Libération du 2/03/2020 à retrouver ici)
Pour celles et ceux qui ont un compte Facebook, vous pouvez également écouter Victor Blanc lire un poème de lutte “La coquille rouge” sur sa page, ou celle du Temps des Cerises)
Nous espérons que cette rencontre dont nous nous réjouissions à l’avance pourra se faire dans des temps plus propices.
Beau lundi ensoleillé et poétique!
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plaques-memoire · 1 month ago
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Plaque en hommage à : Francis Maurizot
Type : Lieu de décès
Adresse : 7 boulevard du Palais, 75004 Paris, France
Date de pose : Inconnue
Texte : Le 19 août, le gardien de la paix Maurizot Francis est tombé ici pour la libération de Paris en 1944
Quelques précisions : Francis Maurizot (1911-1944) est un policier français. Travaillant d'abord dans le milieu hospitalier, il décide en 1941 de rejoindre la police municipale. Il prend part aux combats pour la libération de Paris en août 1944, tentant de défendre la préfecture de police contre les Allemands, mais trouve la mort dans les affrontements.
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reseau-actu · 6 years ago
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La révolte déclenchée par les jeunes Algériens a rapidement été amplifiée par la mobilisation, à leurs côtés, de leurs aînés. Cette génération, qui a connu la révolte d'octobre 1988, l'ouverture politique puis la guerre civile des années 1990, vit avec une intense émotion les événements de 2019.
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Alger
Ammar Bouras a ressorti son Nikon. Les boulevards haussmanniens d'Alger-Centre, noirs de monde, le flou rouge-vert-blanc des drapeaux qui virevoltent, les regards fatigués des policiers sous leur casque bleu sont pour lui une matière enthousiasmante. Cela faisait bien longtemps que l'artiste plasticien, 54 ans, connu pour ses installations contemporaines, n'avait pas photographié l'actualité. Presque trente ans, en fait. Ses clichés argentiques en noir et blanc de l'Algérie des années 1990 (les défilés du Front islamique du salut, le président Mohammed Boudiaf quelques secondes avant son assassinat, le premier tour des élections législatives dans une école d'Alger…) justement réunis dans un beau livre qui vient de sortir aux prestigieuses éditions Barzakh, à Alger, se regardent comme une page en train de se tourner.
» LIRE AUSSI - Les impressionnantes images de la mobilisation contre Bouteflika
Une parenthèse est en train de se fermer. «Celle de la sortie de guerre», relève Malika Rahal, historienne à l'Institut d'histoire du temps présent, au CNRS, à Paris. Depuis quelques années, elle observe dans la société algérienne les signes discrets d'une renaissance, d'un plaisir et d'une fierté de l'action collective retrouvés. «On sort d'une époque où on résistait encore au fait d'être ensemble.» Il y a notamment, pour cette «génération 88», celle qui a connu la révolte d'octobre de cette année-là, l'ouverture politique puis la guerre civile des années 1990, «une libération du corps et de l'esprit, un allègement», note-t-elle. «Ça ne préjuge en rien de ce qui peut se passer. C'est de la joie toute nue.»
«Le drapeau incarnait tout ce que nous rejetions, le faux nationalisme qui bridait les gens. Peut-être qu'on est en train de se le réapproprier, ce drapeau, de dire qu'il est à nous ?»
Mouna, 52 ans, prof de lettres
Depuis le début de la mobilisation contre le cinquième mandat, le 22 février, la jeunesse qui s'est brusquement révoltée contre le système, que l'on dit peu concernée par les violences des années de terrorisme dans lesquelles l'Algérie a sombré en 1992, capte toute l'attention. Mais dans les rues, il y a aussi les quadras et les quinquas qui «ont repris espoir», constate Ammar. «Je retrouve cette Algérie de 1988, des gens soudés par des idées, un désir de changement, qui, d'une certaine manière, disent à nouveau leur refus du parti unique.»
À la veille de l'acte III des manifestations, dans un salon algérois, alors que des amis se retrouvent pour partager leurs émotions, les souvenirs ressurgissent invariablement dans les discussions. «La différence, c'est qu'à l'époque nous ne sortions pas avec les drapeaux!, s'amuse Mouna, 52 ans, prof de lettres. Le drapeau incarnait tout ce que nous rejetions, le faux nationalisme qui bridait les gens. Peut-être qu'on est en train de se le réapproprier, ce drapeau, de dire qu'il est à nous?»
Adlène Meddi, 43 ans, journaliste et écrivain dont les trois romans policiers transpirent le traumatisme des années 1990, en est convaincu: «La mobilisation aujourd'hui est une continuité de notre printemps, de l'incroyable révolution qu'a connue le pays à la fin des années 1980, résultat d'une prise de conscience de la société et d'une partie du système de la nécessité d'ouvrir le pays. Comme aujourd'hui, tous les Algériens étaient dans la rue, refusant le fait accompli. Ce souffle a été interrompu par les ténèbres, la frigorification. Mais la nuit s'est terminée le 22 février.»
Et si ce ne sont pas ces quadras qui ont enclenché les manifestations, c'est bien, comme le rappelle sur France Inter l'écrivain Kamel Daoud, 48 ans, parce que «le régime a toujours su opérer sur deux traumatismes». Celui de l'époque coloniale et de la menace d'une intervention de la France, comme en Libye, et celui de la décennie noire. «L'équation qui consiste à dire “soit nous, soit le chaos” a beaucoup pesé sur les consciences de ma génération.»
» LIRE AUSSI - Abdelaziz Bouteflika, un président usé qui ne comprend plus son peuple
Inquiet du rapport de force qui est en train de se jouer dans la rue, le pouvoir appuie sur la menace comme il jouerait une dernière carte. «Nous nous devons d'appeler à la vigilance et à la prudence quant à une éventuelle infiltration de cette expression pacifique par une quelconque partie insidieuse, interne ou externe, qui pourrait, qu'Allah nous en préserve, susciter la fitna et provoquer le chaos avec tout ce qu'ils peuvent entraîner comme crises et malheurs», a prévenu un message attribué à Abdelaziz Bouteflika. «L'Algérie a payé le prix fort pour le recouvrement de son indépendance et sa liberté, et notre peuple a payé un lourd et douloureux tribut pour en préserver l'unité et le rétablissement de sa paix et stabilité, après une tragédie nationale sanglante», a souligné le chef de l'État en appelant «les mères à veiller à la préservation de l'Algérie, en général, et de ses enfants en particulier».
« Je culpabilise quand je vois cette génération qui a su faire ce que nous n'avons pas su faire parce que nous étions trop marqués par la guerre civile», regrette aussi Kamel Daoud. Plus indulgente, l'éditrice Selma Hellal, de la maison Barzakh, préfère voir en «Silmiya» («pacifique», en arabe), écrit sur les pancartes brandies depuis quinze jours, «une passerelle» entre cette jeune génération et celle qui l'a précédée. «Un peu comme si elle avait une conscience sourde du chaos des années 1990.»
« Je culpabilise quand je vois cette génération qui a su faire ce que nous n'avons pas su faire parce que nous étions trop marqués par la guerre civile»
Kamel Daoud
Le traumatisme n'a pas été verbalisé dans toutes les familles. Mais il s'est transmis malgré tout, et se lit dans le regard inquiet des parents qui savent leurs enfants dans la rue. «Ce “Silmiya” est brandi comme un bouclier, analyse encore Selma. Comme pour dire: “On ne sait rien exactement des exactions, des violences, de la sauvagerie de cette époque, mais on refuse tout ça.”»
Dans un texte publié dans le quotidien El Watan, la sociologue Fatma Oussedik, qui analyse le profil démographique et sociologique des manifestants, remarque «une forte présence des classes moyennes habituellement silencieuses». «Ce sont ces avocats, ces médecins, ces enseignants qui ont 40 à 50 ans», précise-t-elle. «Cette classe moyenne, laminée pendant les années 1990, ciblée par des assassinats dont les auteurs n'ont jamais été retrouvés, s'est reconstituée et a mué pendant que le pouvoir, qu'elle considère comme un ennemi de classe, ne bougeait pas.» Bahia Bencheikh El Fegoun, 41 ans, illustre parfaitement son propos. Son documentaire prémonitoire, Fragments de rêves, qui donne la parole aux acteurs et leaders des mouvements sociaux en Algérie depuis 2011, a été censuré par le ministère de la Culture aux Rencontres cinématographiques de Béjaïa. Heureuse qu'il trouve aujourd'hui toute sa place dans le cours de l'histoire, la réalisatrice préfère parler de «réparation» plutôt que de «renaissance». «Chaque fois que je marche au milieu des manifestants, je ne peux pas m'empêcher de penser que nous sommes en train de réparer ce désamour que nous avions de nous-mêmes. Mais je n'ai jamais perdu la foi. Je n'ai jamais baissé les bras. Quand j'ai fait ce film, j'étais même en quête de révolution, et je peux vous dire que pour nous, Algériens, la révolution est un héritage très lourd! Aujourd'hui, je ne dirais pas que mon rêve se réalise. Il se met en route…»
Cette réparation, chacun la vit à sa façon. Vendredi matin, Ammar et sa femme se préparent à partir à la manifestation. « Avec notre voisine, on s'est organisés. J'ai acheté les drapeaux, elle nous a ramené des tee-shirts où est écrit “Non au cinquième mandat!” », explique-t-il en pensant, comme tous les Algérois qui s'apprêtent à «descendre à Alger», à l'itinéraire à emprunter et à l'endroit où stationner. «Bien sûr, je me demande ce qui va se passer après, aux lendemains, confie-t-il. Mais je veux profiter de l'instant. Parce que ce que je vois, c'est cette envie d'être ensemble. De faire quelque chose ensemble.»
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iranondeaira · 6 years ago
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Nous pataugeons tous dans une marre d'essence ( hahaha humour 😅) ...
le premier qui éternue🤔...
N'en déplaise au grand nombre, la ligne "jaune" est franchie depuis longtemps 😞 , nous sommes dans le clair-obscur d'entre les mondes ...
entre chiens 🐶 et loups🐺 ... désolé pour cette touche musicale 🎶 mais oui "les loups sont entrés dans Paris" 😶 sous le ciel de Paris ce n'est plus la vie en rose 🌹 ... je suis d'accord c'est un casse-tête 🤔
On entend presque déjà le chant de la libération ( entonné par tous les camps 🙃) et quand à fredonner le temps des cerises 🍒 ou les feuilles 🍃 mortes 🍁 la mélodie ressemble à bella ciao 👋
Oui ce ne sont que trois petites notes de musique 🎶 mais c'est si bon et puis je ne sais pas mais l'étrangère et mon pote le gitan ne me posaient pas de problème; j'aimerai vous dire moi j'm'en fous mais je me demande si est-ce ainsi que les hommes vivent, je me souviens d'un paris canaille le long des Grands Boulevards ou les enfants qui s'aiment chantaient un hymne à l'amour tels les amants de paris échoués sur le quai des brumes, oui t'as de beaux yeux tu sais ma république, je t'ai dans la peau, mais à Padam Padam aujourd'hui la foule regarde l'affiche rouge sur les murs, ma sœur Anne ne vois tu rien venir ... y'a pas d'printemps 🌳 tout fout le camp. Avec ma petite gueule hier soir encore je dansais/chantait viens fifine, maintenant je sais que pour les anarchistes ni dieu ni maître à la vie d'artiste ce sera bientôt poète vos papiers, ils ont voté .
Je ne sais pas si Irma la voyante 🔮 avait perçu que de ces gens-là il y en aurait de plus en plus 😞 oui je sais, c'est trop facile 🎶grand jacques de chantonner mais qu'est-ce qu'elle a ma p'tite chanson, c'était bien ... pourtant ... le bal perdu ... la tendresse ... après la guerre les trente glorieuses, les copains d'abord, et là 😞aujourd'hui c'est le mal de vivre 🤔 oui j'ai une petite cantate ce matin avec mon café ☕️ je me souviens de mon enfance puis de l'époque des jeux interdits😇 heureux qui comme Ulysse, et j'ai une pensée pour Göttigen ...
auprès de mon arbre 🌳 je sais que le temps ne fait rien à l'affaire mais tel pauvre Martin j'ai la prière 🙏
"Où se reposer de ce recto tono refrain de cette rengaine de l'ordre et de l'argent qui ruine et rappelle à l'ordre le rare rêveur qui ronfle et radote en rêvant à tout autre réalité rare ?"
Mourir pour des idées ? 🤔
D'accord mais de mort lente en flânant en chemin 😉 hein ?
Douce France 🇫🇷
Le 7 ce ne sera pas celui de la route national😉 ce sera le jour le plus long
...
c'est drôle 🤔 tout le monde parle de liberté ... désolé grand-père tu avais raison 😞
"ils recommenceront"
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nohorseshoe · 2 years ago
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1994 : Morts : 3, Personnes blessés ou agressées : 25, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 0
• [M:3, PBA:25] - GIA – Quatre membres du GIA (Groupe Islamique Armé) prennent en otage un vol d’Air France et tuent 3 otages. 25 personnes sont blessées. →source
1995 : Morts : 11, Personnes blessés ou agressées : 186, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 6
• [M:8, PBA:117, A:1] - GIA – Attentat à la bombe du RER B à Saint-Michel à Pairs qui fait 8 morts et 117 blessés → source
• [PBA:11, A:1] - GIA – Attentat à la bombe place Charles de Gaulle à Paris qui fait 11 blessés → source
• [x] - GIA – Une bombe du GIA est retrouvée sur une ligne de TGV → source
• [PBA:4, A:1] - GIA – Une bombe défectueuse fait 4 blessés boulevard Richard Lenoir à Paris → source
• [x] - GIA – Une bombe est retrouvée dans les toilettes publics place Charles-Vallin à Paris → source
• [PBA:14, A:1] - GIA – Une voiture piégée explose près d’une école juive à Villeurbanne et fait 14 blessés dont un grave → source
• [PBA:18, A:1] - GIA – Une bombe explose près de la station de métro Maison Blanche à Paris et fait 18 blessés légers. → source
• [PBA:26, A:1] - GIA – Une bombe explose dans le RER C et blesse 26 personnes → source
• [M:1] - Indépendant (FN) - Des colleurs d'affiche du FN dans les 90's tuent Ibrahim Ali → source
• [M:1] - Indépendant (FN) - Brahim Bouaram est jeté dans la Seine par des militants FN lors du traditionnel défilé du 1er mai et meurt de noyade → source
• [M:1] - Indépendant (néonazi) - Imad Bouhoud est tué au Havre par noyade → source & source
1996 : Morts : 4, Personnes blessés ou agressées : 91, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 2
• [M:4, PBA:91, A:1] - GIA (présumé) - Un attentat à la gare de Port-Royal du RER B tue 4 personnes et en blesse 91 → source
• [A:1] - Indépendant - Patrick Ballesta accusé d'avoir détruit la voiture d'un ressortissant marocain avec une bombe artisanale, pour des motifs racistes → source
2000 : Morts : 1, Personnes blessés ou agressées : 0, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 1
• [M:1, A:1] - Indépendant - Attentat au colis piégé contre le Syndicat intercommunal de la Côte d'Amour et de la presqu'île de Guérande qui tue un employé du syndicat par le néo-nazi Philippe Rivet → source
2001 : Morts : 2, Personnes blessés ou agressées : 1, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 0
• [M1] - Indépendant - Philippe Rivet assassine un autre militant d'extrême-droite → source
• [PBA:1] - Unité Radicale - Philippe Vardon (Unité Radicale) agresse un autre membre d'UR et lui crève presque l’œil avec une fourchette → source
• [M:1] - Cellule Autonomiste et Totalitaire Tiwaz 2882 - Un membre de la Cellule Autonomiste et Totalitaire Tiwaz 2882 tue un marchand de tapis marocain → source
2002 : Morts : 1, Personnes blessés ou agressées : 2, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 0
• [x] - Indépendant - Maxime Brunerie (membre du MNR et de Unité Radicale) essaye d'assassiner Jacques Chirac → source
• [?] - LDJ : des membres de la LDJ s’en prennent à des maghrébins en marge d’une manifestation du CRIF → source
• [PBA:1] - LDJ et Betar – Des membres de la LDJ et du Betar poignardent un commissaire de police dans une manifestation et molestent des contre-manifestants → source
• [PBA:1] - Betar – Des membres du Betar agressent un photographe de Libération dans une manifestation → source
• [M:1] - Indépendant (néonazis) – Trois skinhead tuent un homosexuel à Reims → source
2004 : Morts : 0, Personnes blessés ou agressées :10, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 8
• [PBA:10, A:1] - Front Islamique Français Armé – Un attentat à la bombe contre l’ambassade d’Indonésie à Paris fait 10 blessés → source
• [?] - LDJ – Des membres de la LDJ attaquent une librairie où est présent Alain Soral → source
• [A:7] - Clandestini Corsi (Indépendantistes Corses) - Le Groupe Clandestini Corsi revendique sept attentats contre la communauté maghrébine, dont une pizzeria tenue par une famille marocaine, une pâtisserie orientale, une succursale de la Wafa Bank et un attentat rue Droite dans le Vieux-Bastia, où résident de nombreuses familles originaires du Maghreb -> source
• [ ] - Cellule Autonomiste et Totalitaire Tiwaz 2882 - Le cimetière juif d'Herrlisheim est profané par des membres de la Cellule Autonomiste et Totalitaire Tiwaz 2882 → source
2005 : Morts : 0, Personnes blessés ou agressées : 4, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 1
• [PBA:4] - LDJ – Anthony Attal et d’autres membres de la LDJ attaquent 4 étudiants de l’Association générale des étudiants de Nanterre → source & source
• [A:1] - Cellule Autonomiste et Totalitaire Tiwaz 2882 - La Cellule autonomiste et totalitaire Tiwaz 2882 commet un attentat à la bombe comme un retraité marocain (aucun mort) → source
2006 : Morts : 0, Personnes blessés ou agressées : nombre inconnu, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 0
• [?] - LDJ - Des passants maghrébins sont passés à tabac lors du défilé à la mémoire d’Ilan Halimi → source
2007 : Morts : 1, Personnes blessés ou agressées : 1, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 0
• [PBA:1] - Indépendant (hooliganisme) – Deux supporters du PSG (proches du Kop de Boulogne) agressent un jeune manceau d’origine sénégalaise → source
• [M:1] - Indépendant (néonazisme) – 4 skinheads assassinent et torturent le colocataire de l’un d’entre eux → source & source
2008 : Morts : 0, Personnes blessés ou agressées : 3, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 12
• [PBA:1] - Ligue du Midi - Martial Roudier (Ligue du Midi) poignarde un militant antifasciste de seize ans dans le dos → source & source
• [A:1] - Languedoc War - Dans la Haute-Garonne, quinze jeunes, tous membres du groupuscule terroriste éphémère Languedoc War, pénètrent dans la mosquée de Colomiers et dégradent l'entrée et la salle des ablutions, avant d'y mettre le feu → source & source
• [ ] - Nomad 88 - Des membres de Nomad 88 tirent au fusil mitrailleur dans un quartier de Saint-Michel-sur-Orge → source
• [A:9] - Front Nationaliste Armée Révolutionnaire - Le Front Nationaliste Armée Révolutionnaire fait exploser plusieurs radars (9) → source
• [A:1] - Languedoc War - Un membre de Languedoc War incendie le kebab Chez Miniou à Toulouse → source & source
• [A:1] - LDJ : Grégory Chelli (alias Ulcan) met le feu à la moto du militant nationaliste Thomas Werlet. → source
• [PBA:1] - Indépendant – Jérémy Mourain (futur membre de Troisième Voie puis du White Wolf Klan) effectue une « ratonnade » sur un automobiliste avec une batte de baseball → source & source
• [PBA:1] - Indépendant – Deux anciens membres du GUD passent à tabac Nouredine Rachedi → source
2009 : Morts : 0, Personnes blessés ou agressées : 0, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 0
• [ ] - LDJ : Grégory Chelli (alias Ulcan) attaque la librairie Résistances avec d’autres membres de la LDJ → source
2010 : Morts : 1, Personnes blessés ou agressées : 3, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 0
• [PBA:3] - Indépendant (Identitaires) – Trois syndicalistes de la CNT se font agresser à Lyon par une douzaine d’individus liés aux Identitaires → source
• [ ] - LDJ : Des membres de la LDJ s’attaquent au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris pour détruire l’exposition de photographies de Kai Wiedenhöfer → source & source
• [M:1] - LDJ – Au moins deux membres de la LDJ agressent et tuent Saïd Bourarach, vigile à Bobigny → source & source
2011 : Morts : 1, Personnes blessés ou agressées : 4, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 0
• [ ? non comptabilisé] - Indépendant - Le guitariste du groupe punk Ashtones est retrouvé noyé dans la Deûle à Lille. Des skins seraient impliqués mais le jugement n'a pas encore eu lieu (non comptabilisé puisque les suspects sont encore mis en examen) → source & source & source
• [PBA:2] - Indépendant (Identitaires) → deux personnes revenant d’une manifestation contre l’extrême droite, se font rouer de coups, à Lyon, à quelques dizaines de mètres du local des identitaires. L’une des victimes reçoit un coup de bâton qui lui casse la mâchoire. Un an et demi après, un militant identitaire sera condamné à 15 mois de prison dont 5 mois ferme. → source
• [ ] - Identitaires – Des identitaires saccagent deux kebabs lors d’une manifestation sauvage à Lyon → source
• [M:1] - Les Brigandes - Les Brigandes et leur leader sont impliquées dans la mort de l'une de leurs adeptes → source
• [PBA:2] - Indépendant (proches du GUD) - Des proches du GUD agressent un couple en pleine rue en raison de ses positions antifascistes supposées → source
2012 : Morts : 7, Personnes blessés ou agressées : 6, Attentat à la bombe et à l’arme incendiaire: 1
• [ ] - Identitaires – Deux identitaires saccagent deux terrasses de restaurant à Lyon → source
• [PBA:1] - Troisième Voie/White Wolf Klan – Des membres de Troisième Voie tendent un traquenard à des membres du groupe des Nationalistes Autonomes. Les deux groupes s’affrontent violemment. Un des membres de Troisième Voie agresse l’un des membres des Nationalistes Autonomes avec un couteau → source & source & source
• [M:1] - Mohammed Merah – Mohammed Merah assassine un militaire à Toulouse → source
• [M:2, PBA:1] - Mohammed Merah – Mohammed Merah assassine deux militaires et en blesse un autre à Montauban → source
• [M:4] - Mohammed Merah – Mohammed Merah assassine quatre personnes devant une école juive à Toulouse → source
• [PBA:1, A:1] - Cellule Terroriste de Cannes-Torcy – Deux membres de la cellule terroriste blessent une personne en lançant une grenade dans une épicerie juive de Sarcelles → source
• [A:1] - White Wolf Klan (néonazisme) – Des membres du White Wolf Klan brûlent le local du Picard Crew, un groupe nationaliste picard → source & source & source & source
• [PBA:3] - LDJ : Trois membres de la LDJ attaquent Olivia Zemor, Houria Bouteldja et Jacob Cohen → source
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ouyander · 2 years ago
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Ousmane Sonko en vedette dans la presse sénégalaise. Les journaux sénégalais, reçus vendredi à Kafunel, traitent principalement de l'audition du principal opposant politique dans le cadre d'une affaire de viols et menaces de mort. ,Ousmane Sonko ,en vedette ,presse sénégalaise,revue de presse,revue,presse,rétro, Ousmane Sonko en vedette dans la presse sénégalaise [caption id="attachment_318782" align="alignnone" width="1200"] Ousmane Sonko dit non à un test ADN[/caption] Dans sa narration des minutes du face-à-face, hier jeudi, entre Ousmane Sonko, le chef de file de Pastef (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) et le doyen des juges, Omar Maham Diallo, Libération indique que l'opposant invoque « encore un complot ». C'est pourquoi, souligne Vox Populi, il « a refusé le test ADN ». À juste raison selon Me Bamba Cissé, l'un des avocats de Sonko cité par ce journal : « Il n'y a pas une once d'élément pouvant accréditer la thèse même d'un acte sexuel consenti entre deux personnes majeures, a fortiori un viol », dit-il. L'Observateur, pour sa part, précise que c'est Amary Faye, le premier substitut du Procureur de la République, qui « a soulevé la possibilité d'un test ADN », mais l'ancien Inspecteur des Impôts et Domaines a préféré garder le silence car convaincu que « le parquet a participé au complot » le visant. Convaincu que « le parquet a participé au complot » [caption id="attachment_318635" align="alignnone" width="1280"] réaction à chaud de Sonko à la fin de son audition ok[/caption] À en croire WalfQuotidien, « Ousmane Sonko adopte la stratégie du défi ». Ce journal fait savoir que le mis en cause dans l'affaire Sweet Beauty, du nom du salon de massage dakarois où se seraient produits les viols sur Adji Sarr, n'a pas voulu « être entendu sur le fond et a dénié au doyen des juges, partial dès sa nomination, toute légitimité (pour le questionner) ». Le maire de Ziguinchor (Sud), mentionne Le Soleil, se présente comme la victime d'un complot ourdi par « le président Macky Sall, Mamour Diallo (actuel directeur de l'Office national de l'assainissement du Sénégal), le Général Moussa Fall, l'ex-Procureur Serigne Bassirou Guèye… ». Pour éviter que le pays ne replonge dans le chaos comme en mars 2021, rapporte Sud Quotidien, l'État « a bunkérisé Dakar, la capitale, (avec) un dispositif sécuritaire impressionnant dans chacun de ses points stratégiques ». Voies menant au domicile de l'opposant « barricadées par les forces de sécurité... » [caption id="attachment_318636" align="alignnone" width="1280"] réaction à chaud de Sonko à la fin de son audition[/caption] En effet, ajoute L'AS, dans la Cité Keur Gorgui, quartier chic de Dakar, toutes les voies menant au domicile de l'opposant « ont été barricadées par les forces de sécurité, perturbant ainsi les déplacements des populations ». Finalement, aucun incident n'a été noté hier parce que, la veille de son audition, le membre de la coalition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) a appelé ses partisans au calme. De son côté, EnQuête s'intéresse aux « enjeux politiques d'une affaire judiciaire ». A lire aussi Affaire ‘’Sweat Beauty’’ : Ousmane Sonko ’’a contesté les faits’’ devant le Juge d’instruction (avocat) Pour ce quotidien, « de la suite de ce dossier dépend, en grande partie, l'avenir politique d'Ousmane Sonko. Avec un non-lieu, il s'ouvrira un boulevard pour la Présidentielle (2024). Avec une condamnation, même pour un sursis de plus d'un mois, il risque de ne pas participer » à cette élection. Regain de forme dans la Tanière » des Lions [caption id="attachment_318783" align="alignnone" width="1200"] Ousmane Sonko en vedette dans la presse sénégalaise[/caption] Sur un tout autre sujet, à moins de trois semaines du coup d'envoi de la Coupe du monde au Qatar, Stades remarque « un regain de forme dans la Tanière » des Lions. D'après ce quotidien d'informations sportives, au poste de gardien de but « (Édouard) Mendy signe un retour en grâce au bon moment.
En défense, tout le monde est apte… sauf (Saliou) Ciss et (Moussa) Niakhaté. Au milieu, (Idrissa Gana) Guèye et (Cheikhou) Kouyaté (sont toujours) irrésistibles et Nampalys (Mendy) retrouvé. En attaque, (Sadio) Mané, Boulaye (Dia), Ismaïla Sarr, Iliman (Ndiaye), Bamba (Dieng)… sont déjà prêts ».
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